Avec les longues soirées d'hiver, j'ai davantage de temps disponible. J'ai eu la faiblesse de contracter le virus de face de bouc pour en dissiper une partie -en particulier quand le bouquin en cours n'est pas suffisamment prenant  pour que je m' y jette dessus à chaque moment disponible-, mais la lecture récente des blogs de Milanou et de Zelda et une discussion avec cette dernière m'ont motivé  à reprendre cette tâche de façon un peu plus régulière que jusqu'à présent.
Je prévois toute une liste de trucs à vous dire, pas forcément en lien avec le maraîchage d'ailleurs. Reste plus qu'à rédiger. On verra bien si je tiens le rythme...

Le Loriot c'est la ferme où je suis maintenant. J'y habite, j'y ai mon projet professionnel.
La Ferme du Loriot, à 7 km d'Auch (32); 26 ha, est en bio depuis 15 ans. Jean-Jacques Garbay la conduit avec passion, exigence et bonne humeur. Il est éleveur : il transforme ses céréales en volailles de noël et depuis 2007, élève un petit troupeau de vaches de race mixte (viande et lait).

J'ai hésité à poursuivre ce blog, après une si longue interruption, et à créer un site type page personnelle statique mais l'émotion que j'ai eue en relisant vos commentaires m'a convaincu de le poursuire malgrès tout.

Transition parce que le vendredi j'étais à mon bureau et le lundi sur les bancs du centre de formation. Eh oui !

Rapidement parce que là les choses avancent plus vite que je ne peux écrire.

Avant de savoir si le FONGECIF m'accorderait le financement, j'avais fait mes plans : que fais-je si je l'ai, que fais-je si je l'ai pas.
Dans la première colonne j'ai mis "faire la fête": dès que j'ai su que je l'avais j'ai eu besoin de partager ma joie et j'ai convié pleins de copains et amis à partager un moment à la maison.

On s'est retrouvé quoi, une trentaine voire plus (corrigez-moi si ma mémoire de moineau me fait encore défaut), chacun avait amené une entrée ou un dessert et j'avais préparé un dal.
Moment mémorable, plusieurs m'on demandé un discours; ils l'on vite regretté vu que j'ai déblatéré une heure (merci Laure e m'avoir soufflé les mots que venaient pas ça aurait duré le double !), qu'on était sur la terrasse (l'a pas fait trop chaud ce soir là) et qu'on avait pas encore commencé le repas !

Je propose à tous les participants à cette fête de commenter cet article pour y ajouter vos impressions. Vous pouvez aussi m'envoyer quelques photos que je me ferai un plaisir d'afficher.

A la base je suis ingénieur. Des mines. De Saint-Etienne. Qu'est ce qui a bien pu me pousser à envisager de quitter ce métier envié pour devenir maraîcher, c'est à dire paysan, un métier oublié, délaissé ?

Ce blog n'a pas été très actif depuis que je l'ai créé en 2004. A vrai dire j'ai eu un coup dur peu après cette création, un décés parmi mes amis qui a freiné mon envie de partager mes coups de gueule.

Aujourd'hui je reprends le pinceau, en espérant avoir un peu plus de disponibilité à y consacrer, ce qui est loin d'être sûr vu ce qui m'attend.

L'idée c'est de répondre à la demande de certains de mes collègues et amis de maintenir un contact avec mon ancien monde, celui d'où je viens (et où je retournerai peut-être, qui sait ?) pendant ma reconversion.
J'avoue que je n'ai pas été emballé de prime abord, mais à la réflexion, je vais essayer. Je me dis que peut-être je gagnerai du temps finalement à écrire une fois dans mon blog plutôt que de répondre à chaque mail de mes amis.

Donc c'est parti !!!
Prochainement sur vos écrans :
 - les raisons de ma reconversion
 - la fête de la reconversion (22 juin 2007)
 - le pot de départ (7 sept 2007)
 - la fête de la transition (8 et  9 sept 2007)
 - la rentrée (11 sept 2007)
etc ...
Tout un programme !!